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 Les Matières Premières d'Origine Végétale  

 

Si les fleurs de certaines plantes n'offrent pas de possibilités d'extraction, leurs racines donnent en revanche de très belles essences. Les parfumeurs utilisent ces rhizomes dans bien des compositions.

 

 Racines et Rhizomes  

 

Feuilles, herbes et tiges
Fleurs, pétales, boutons et bourgeons
Bois, écorces, mousses et lichens
Résines, gommes et baumes
Fruits et zestes
Graines et pépins

                                                                                         

L'iris

Ce sont les racines de l'iris qui intéressent les parfumeurs. Les meilleurs sont cultivées à Florence où elles sont ensuite mise à sécher.

Parmis 300 espèces d'iris dénombrées, 2 seulement sont utilisées en parfumerie, l'Iris Pallisa et l'Iris florentina, culitivées principalement au Maroc et dans le région de Florence. c'est donc la racine que les parfumeurs convoitent. Son odeur diffère de celle de la fleur et possède la particularité, une fois traitée, de se rapprocher de celle de la violette. Il faut compter 3 ans entre la plantation du rhizome et sa récolte. 3 années supplémentaires sont nécessaires pour le faire sécher et obtenir un rendement olfactif optimal. 

Les racines sont ensuite broyées, plogées dans l'eau et distillées. Avec une tonne d'iris on obtient 2 kilos d'une huile esentielle extrêmement coûteuse. L'odeur de ce très beau produit est subtile et très puissante. Elle donne une note forale tenace, lourde et boisée, qui rappelle la poudre de riz de nos grand-mères. On parle d'odeur iriée quand elle est dominante de racine d'iris.


 

Parmi les autres plantes dont on utilise les rhizomes, notons le gingembre (Zingiber officinale), cultivé en Chine, en Inde au Liberia et à la Jamaïque.
S'il connaît une utilisation culinaire, les parfumeurs emploient également son essence après distillation. La livèche (Levisticum officinale) est une herbe haute qui était déjà cultivée par les Romains. Ses racines distillées permettent d'obtenir une essence puissante et chaude qui fait merveille dans les compositions boisées, orientales ou épicées. Les parfumeurs utilisaient également les racines de la valériane (Valeriana officinalis) et celles du costus, venu du Cachemire, qui donnaient une fois distillées une note animale très prononcée, avant que la législation n'interdise leur usage.

Le vetiver de la Réunion est apparu sur l'île en 1850. Il est devenu depuis l'une de ses cultures nobles, sous l'appellation de vétiver bourbon. Enfin, le vétiver, dont le nom botanique est Andropognon squarrosus mais que les Indiens nomment kus kus, est une plante graminée cultivée essentiellement à Haïti, en Inde, en Indonésie et à la Réunion.

Ses racines distillées donnent une huile essentielle qui n'est pas toujours employée telle quelle dans les parfums, mais dont on extrait m'acétate de vétivéryle.

 


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