[sommaire] [Hiéroglyphes] [mythologie] [chronologie]

 

bar23.gif (6697 octets)

 

La momie, un corps pour l'éternité

 

 

Dans le monde antique, les savants égyptiens, et notament les médecins, jouissaient d'une très grande réputation dans toute la Méditerranée orientale et en Mésopotamie, et les embaumeurs savaient, avec un talent inégalé, empêcher le processus naturel de décomposition des corps.

Pourquoi et comment les Égyptiens momifiaient-ils leurs morts ? Il n'existe pas de réponse facile à ces questions, malgré l'expérience accumulée par l'égyptologie depuis plus de 150 ans, malgré l'utilisation de méthodes ultramodernes pour l'analyse des momies, nous n'avançons que très lentement dans la connaissance d'un peuple dont la culture est née dans la vallée du Nil, 4000 ans avant la naissance du Christ et qui s'est perpétuée jusque vers le Vé siècle de notre ère.

Lorsqu'une personne mourait et que son âme, le ba, quittait son corps sous la forme d'un oiseau, il ne restait qu'une enveloppe sans âme. C'est seulement au terme de la momification que la vie pouvait reprendre possession du corps, c'est le sens de la cérémonie de l' « ouverture de la bouche » et de tous les rites pratiqués pour assurer la vie future du trépassé.

Mais les Égyptiens ne faisaient pas confiance aux seules compétences de leurs embaumeurs, ils avaient recourt aussi à divers moyens magiques.

 

    Les méthodes des embaumeurs
    L'ouverture de la bouche
bullet26.gif (1267 octets)     Les amulettes

 

Une vie, après la mort

 

Pour les anciens Egyptiens, l'existance humaine ne prenait pas fin avec la mort, elle changeait simplement de nature. Le passage dans l'Au-Délà exigeait l'accomplissement de certains rites et coutumes funairéres, mais la vie après la mort était en grande partie le miroire de la vie sur terre. Les différences entre les deux monde se sont bientôt estompées, et le commun des mortels a pu lui aussi, monter au ciel.

Initialement, la grande différence entre ces deux destinées était que le roi rejoignait au ciel l'embarcation di dieu-soleil et l'accompagnait dans son voyage quotidien, il faisait donc partit du monde des dieux

En revanche les sujets non royux se retrouvaient dans le monde souterrain de la nécropole - la cité des morts - appelée « le Bel Occident », la porte de cette nouvelle vie était la tombe, et la chambre mortuaire en était le seuil. Grâce aux offrandes déposées dans le tombeau et aux scénes peintes sur les murs, le défunt non royal emportait sa vie terrestre dans le monde souterrain.

Les différentes étapes de la céremonie funèbre suivent une séquence fixe et prennent une signification sacrementelle précise, chaque étape du rite correspondant à un aspect précis du monde des dieux. Les funéraille royale traversant le firmament nocturne, tandis que les cérémonies non royales s'attachent davantage au mythe d'Osiris, qui raconte la mort et la résurection du dieu, et dont le royaume, pensait-on, se trouvait dans le monde souterrain.

Plusieurs tombes de hauts dignitaires de l'Ancien, du Moyen et du Nouvel Empire contiennent des illustrations des différentes rites d'inhumation, illustrations que l'on retrouve dans certaines versions de Livre des Morts. à partir du Nouvel Empire.

 

Le Livre des Morts

 

La Vallée des Rois et des Reines

 

Vallées sacrées ou se trouvent plusieurs centaines de tombes, pharaons, Épouses Royales, enfants Royaux et même nobles artisans, tous réunis face à l' éternité.

 

bullet26.gif (1267 octets)    Vallée des Rois           bullet26.gif (1267 octets)   Vallée des Reines