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L'Egypte ancienne

 

Rien ne peut préparer le visiteur moderne au choc de ses sites - ni les photographies, si réussies soient-elles, ni les films, ni les documentaires, ni même la visite des innombrables musées qui s'enorgueillissent de compter des antiquités égyptiennes au nombre de leurs trésors. Ce ne sont la que de pâles reflets, les fragments épars d'une civilisation ayant vécu 3 000 ans et dont la glorieuse réalité dépasse en beauté tout ce que l'on peut imaginer.

Que de telles merveilles aient pu survivre tient du miracle tant il est vrai que les trésors des pharaons furent abondamment pillés au fil des siècles.

 

Les gigantesques colonnes de ce temple sont entièrement recouvertes de hiéroglyphes. L'ensemble offre aux regards incrédules une fascinante mosaïque d'images gravées et peintes avec un art consommé.

 

 

C'est en 1871, qu'un chevrier découvrit par hasard un complexe funéraire rempli de trésors qui renfermait les corps de quelques-une des plus illustres pharaons des XVIIIe, XIXe et XXe dynasties du nouvel Empire.

Par la suite d'autres fouilles devaient mettre à jour une « ville » entière de tombes royales qui valut à cette région du désert libyque de titre glorieux de Vallée des Rois. Cette nécropole grandiose, située dans le désert occidentale la capitale, Thèbes , en face à Karnak  et de Louxor , et conçu à l'initiative de Thoutmosis Ier  afin de mettre la « maison d'éternité » des pharaons à l'abris des pilleurs de sépultures présents et à venir, devait offrir aux archéologues du monde entier (avec la vallée des Reines et la vallée des Nobles) le plus vaste ensemble d'antiquités et d'art égyptiens jamais découvert.

 

Longtemps tombée dans l'oubli, cette illustre nécropole royale abrite les tombeaux de plusieurs générations de maîtres de l'Egypte qui choisirent cette montagne du désert occidental de Thèbes pour ultime demeure croyant y reposer à l'abri des pilleurs de sépulture.

 

 

La splendeur des vestiges découverts dans la vallée des Rois, la vallée des Reines, la vallées des Nobles et le tout proche village de Deir el-Médineh  (où reposent un grand nombre de ceux qui présidèrent à la création et à la décoration des nécropoles royales, des palais et des temples sacrés) offre un aperçu saisissant d'un monde disparu à jamais. Les pharaons et les Grandes Épouses royales régnaient en maîtres absolus sur cette civilisation fabuleuse, qui connut son apogée à une époque où la plus part des autres peuples sortaient à peine des guerres tribales pour essayer de former quelque chose qui ressemblerait un jour à une nation organisée.

En 1922, la découverte du tombeau inviolé d'un pharaon de la XVIIIe dynastie, Toutankhamon , cristallisa la fascination que l'Egypte ancienne exerçait sur les esprits. Les histoires de malédiction et de vengeance dont auraient été victimes les membres de l'expédition conduite par Howard Carter   et Lord Carnavon  firent de lui le souverain le plus célèbre du monde. Bien qu'exceptionnel, le contenu du tombeau ne constitue qu'une infime partie des richesses artistiques qui ont été découvertes, récupérées et mises à l'abris.    

 

L'antichambre du tombeau de Toutankhamon livra aux archéologues le spectacles extraordinaire d'une profusion d'objets hétéroclites. Parmi eux, ces chars démantelés qui, une fois reconstitués devaient permettre au pharaon de circuler dans l'au-delà.