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Déchiffrement des hiéroglyphes égyptiens

 

 

Le déchiffrement des hiéroglyphe ne fut pas seulement une découverte linguistique majeur, ce fut surtout la clef de la connaissance d'un monde fascinant, mais jusque -là mystérieux. Le plus étonnant dans l'« affaire » des hiéroglyphe, fut le temps incroyablement long qu'il fallut pour que les 1er tarductions fidéles voient enfin le jour. L'Egypte   ancienne recourait à des pictogrammes pour exprimer des sons, et omettait toute indication de voyelle, de ponctuation ou de temps ... Son influence sur de nombreuses régions du monde était néanmoins si forte, qu'il est stupéfiant qu'aucune traduction digne de ce nom n'ait été réalisée avant le XIXe siècle, en dépit des multiples tentatives. En fait les savent partaient dans le postulat -erroné- que les hiéroglyphe n'étaient pas une écriture « courante », mais un langage symbolique, secret et ésotérique, pour le décoder, il aurait fallu connaître des cultes religieux tombés dans l'oubli depuis l'avènement du christianisme et dont la signification était déjà enveloppée de mystère avant même la conquête de l'Egypte  par Alexandre le Grand , plus de 300 ans avant la naissance du Christ.  

En réalité, les hiéroglyphes étaient bien l'écriture courante de l'époque, et ils ne tombèrent dans l'oublis que lorsque l'Egypte   fut en contacte avec d'autres formes de communication écrite, plus accessibles et plus facile à apprendre. De fait, on sais aujourd'hui qu'ils sont le plus ancien système d'écriture connu, et que ses textes les plus anciens remontent à la fin du IVe millénaire avant notre ère.

 

 

C'est grâce à la pierre de Rosette que des générations d'égyptologues virent enfin clair dans l'histoire d'une civilisation dont les origines et l'évolution avaient été jusqu'alors obscurcies par des hypothèses fallacieuses et des interprétations erronées.

 

La pierre de Rosette est une stèle de balastre noir, pesant 762 Kilos, mesurant 77 cm. de large, 118 cm. de haut et 30 cm. d'épaisseur, elle est recouverte sur l'une de ses 3 faces de 3 formes d'écritures différentes. Sa traduction date de 1822. Elle fut découverte pendant la campagne d'Egypte  de Bonaparte . Après avoir passé 2000 ans enfouis dans le sable. On sait aujourd'hui qu'il s'agissait d'une stèle commémorative qui avait jadis orné un temple. Les 3 inscriptions qu'elle porte gravées (de haut en bas) en hiéroglyphe, en écriture démotique et en grec, nous enseignent qu'elle fut érigée au cour de la 9em année du règne de Ptolémée V , ce qui permet de la dater de 196 av.J.-C.

Des copies des 3 textes furent envoyées en Europe   pour que les savants s'attellent à leur traduction. Si il leur fut relativement aisé de faire coïncider les passages en grec et en démonique, en revanche, les diverses tentatives pour déchiffrer les hiéroglyphes donnèrent lieu à des erreurs grossières et à des interprétations fantaisistes.

Il fallut attendre Jean-François Champollion , pour que le puzzle s'ajuste enfin. Les recherches effectuées jusqu'alors avaient établi un lien entre un passage du texte en démonique où l'on rendait hommage à Ptolémée   et certain hiéroglyphes entouré d'un ovale.

Jean-François Champollion , ce général linguiste Français perça le mystère des hiéroglyphes et ressuscita des millénaires d'histoire et d'art Égyptiens.

 

Les hiéroglyphes et les peintures de l'ancienne Egypte  sont tout à la fois une expression artistique et une fascinante source d'information, malgré les atteintes du temps et du climat et en dépit du vandalisme, cet art a victorieusment traversé les millénaires pour nous parler, souvent avec luxe de détails stupéfiant, d'une civilisation, étainte qui continue pourtant de briller de tous ses feux.

 

Ces superbes reliefs qui composent ici une dédicace à Amon-Min , dieu de la fertilité, décorent les murs de la « Chapelle Blanche » de Karnak , un pavillon érigé par Sésostris Ier  pour son jubilé (vers 1950 av.J.-C.) en éclairant en creux la gravure des hiéroglyphes, les rayons du soliel accusaient leur relief et créaient des contarstes d'ombre et de lumière du plus bel effet.  

 

 

L'opignon publique se représente les hièroglyphes comme une collection de « petites bêtes »; elle n'est pas loin du compte. En effet, les animaux et les plantesn tiennent une bonne place dans le répertoire classique, celui de la 1er moitié de la 18em dynastie par exemple : sur les 733 signes recensés, 176 (environ 24%) sont des animaux; 44 représentant des arbres ou des plantes. Au total, la faune et la flore constituent 30% du répertoire.

Pour le animaux, le détail est le suivant : 86 signes de mammifères; 62 signes d'oiseaux ou de partie d'oiseaux; 15 signes d'animaux amphibies; 6 signes de poissons; 7 signes d'insectes.

 

La faune et la flore dans la symbolique de l'ancienne Egypte

 

 

  Le lotus   L'ibis
  La vache   Le héron
  Le scarabée      Le faucon
  Le singe   Le cobra

  La lionne

  Le vautour
  La chatte   Le chien
  Le lion   Le taureau
  Le bélier   L'hippopotame
  Le crocodile   Les animaux fabuleux