Le lotus

 

Si il fallait désigner la fleur la plus caractéristique de l'Egypte   pharaonique, on n'hésiterait guère à élire le lotus. Deux espèces de lotus connues, le lotus blanc et le lotus bleu, la seconde était davantage appréciée, en raison de son parfum, et de là plus chargée de valeurs symboliques. En particulier , le thème du jeune enfant dans une fleur de lotus exprimait tout à la fois l'émergence du démiurge flottant sur l'océan primordial lors de la création du monde, la jouvence du soleil à son lever et la résurrection du mort qui avait bénéficié des rites adéquats. D'où sa très large diffusion dans l'iconographie, la ronde-bosse (la célèbre tête d'enfant sur un calice de lotus dans la tombe de Toutankhamon ), ou encore les grimoires funéraires, le Livre des Morts  comporte un chapitre « pour se transformer en lotus ».  

Les Égyptiens  avaient imaginé des calices d'or en forme de lotus, avec lesquels s'effectuaient les libations lors des fêtes de certaines divinités; le symbolisme du contenant renforçait celui du contenu.

Grâce au lotus, l'égyptien se parle encore après des millénaires, en effet, le mot SeSheShen , « le lotus » a donner à travers l'hébreu, le prénom Suzanne, et plus encore « nénuphar » remonte à une désignation égyptienne des fleurs de lotus, Na-Noufar , « les belles »

 

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