Tozeur
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Vue depuis la route de Gafsa, la ville oasienne de Tozeur (capitale du "pays des
palmes" : bled el Djérid) apparaît d'abord comme une bande de verdure le long du
chott el Djérid qui couvre environ 5.000 Km² et apparaît comme un énorme plan d'eau
sous le soleil. Ce mirage est dû à la réverbération de la lumière sur sa surface de
sel.
Les teintes chamois de la ville basse (qui est surplombée par trois minarets)
apparaissent peu à peu. A mesure que l'on pénètre dans le centre, on est frappé par
l'aspect architectural plus caractéristique de Tozeur : les arcades ainsi que les murs
des maisons et des mosquées sont tous en brique cuite symétriques de couleur ocre
poussiéreux qui dessinent sur les façades d'agréables motifs géométriques.
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Le nom de la ville vient de l'époque romaine (Thusuros). Ce poste avancé sur la route
Gabès-Nefta était un point d'arrêt pour les légions romaines qui profitaient ainsi de
la fraîcheur de son oasis. C'est aussi ici que la colonisation romaine en Afrique a pris
fin.
Les motifs des tapis en laine de Tozeur s'apparentent aux dessins en briques de ses
bâtiments. On y trouve aussi, et c'est étonnant dans une ville musulmane, des tapis
ornés de personnages et d'animaux.
L'oasis de Tozeur, plantée de plus de 200.000 palmiers, est arrosée par quelque 200
sources. Elles débitent 800 litres-seconde qui s'écoulent dans les cours d'eau et
irriguent ainsi 1 048 hectares. Le système d'irrigation actuel est très proche de celui
établi dans les années 1270 par Ibn Chabbat.
La ville est mondialement renommée pour ses dattes, les deglet en nour (doigts de
lumière), bien connues et appréciées des connaisseurs.
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Unique par son architecture et ses briques en terre cuite,
la ville de Tozeur est la capitale des palmiers et des sources qui se réunissent à Ras
El Aïn pour donner naissance à une véritable rivière. Plusieurs de ces sources ont une
valeur thérapeutique.
Tozeur abrite aussi de très beau jardins au végétations exubérante, avec ses grands
dattiers, ses vergers verdoyants et son architecture très pittoresque, vaut vraiment la
peine d'être visitée.
Du sommet du minaret de Sidi-El-Mouldi, vous avez un magnifique point de vue sur la
palmeraie et la ville : les maisons typiques, en pierres creuses, s'élèvent en
extraordinaires formes géométriques.
A visiter
Le musée Archéologique et
Traditionnel a ouvert ses portes en 1979. Situé dans la zaouïa de Sidi Ben
Issa (entièrement construite en brique traditionnelle de Tozeur) au cur de la
médina, il abrite dans sa cour des énormes amphores destinées à recevoir des dattes
et/ou de l'huile, des colonnes et des chapiteaux romains. On peut aussi y voir le torse
méconnaissable en marbre de Juba II.
En dessous de la koubba sont exposés des livres arabes et des vêtements de circoncision.
Des cornes à poudre, des mousquets, des vêtements, du mobilier et de l'argenterie
bédouine sont visibles dans une pièce latérale.
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Le musée Dar-Cheraït rassemble un grand nombre de témoignages de la
civilisation tunisienne : costumes, bijoux et armes. Il contient également des
reconstitutions de scènes de la vie quotidienne de la bourgeoisie tunisienne aux XIIIème
et XIXème siècles ainsi qu'une galerie d'art abritant une collection de peintures
anciennes et contemporaines.
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La Médina date du XIVème siècle. Son architecture typique en briques
symétriques ocre et ses ruelles à arcades abritant les souks en font un lieu de
promenade idéal.
Hôtel
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****LAbou Nawas Tozeur : Au cur de la zone touristique de Tozeur, à 2 km de l'aéroport et de la ville. |