L'équipement de la Sorcière

 

Tous les manuels de sorcellerie semblent d'accord sur un point : l'équipement de la sorcière doit être artisanal et réservé à une seule sorcière pour la pratique de son art. En général, cet équipement ne peut être partagé. Les objets utilisés par la sorcière acquièrent des propriétés magique au fil du temps. Les vibrations de l'utilisatrice semblent les imprégner - de sorte que, parfois, l'équipement de la sorcière paraît renfermer toute sa magie.

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L'Athame ( ou Athalme)

L'autel 

La baguette
La bolline La corde
Le chaudron Le calice
Le balai Le collier
Le livre des Ombres Le sac à malices

 

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L'autel

Le lieu consacré (il peut s'agir d'une table, d'un banc, d'une souche d'arbre ou d'un rocher) contenant les effets de la sorcière et fournissant le décor des opérations magiques. Selon certaines traditions de sorcellerie, l'autel doit être circulaire et s'élever à l'intérieur d'un cercle magique, tracé sur le sol.
Selon d'autres traditions de sorcières, il doit abriter une statue de la Déesse Mère, ou une effigie du Dieu Cornu, ou encore contenir à la fois le Dieu et la Déesse pour rappeler à l'adorateur les énergies universelles représentées par ses personnages. Souvent sur l'autel, on place des bougies blanches ainsi qu'un encensoir (ou un brûle-parfums), on ajoute fréquemment des bols contenant du sel et de l'eau, censés représenter les éléments; il y a toujours une corne ou un calice consacré, rempli de vin.

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La baguette de la sorcière

La baguette  magique, qui nous est si familière à cause des contes de fées, trouve peut-être son origine fans un culte sylvestre, car les branches magiques provenant d'arbres sacrés dans des bosquets sacrés figurent dans de nombreuses mythologies. La baguette la plus efficace sera taillée dans l'un des bois préférés de la Déesse Blanche : sureau, saule, sorbier, noisetier, chêne ou gui. Il faut évider une branche mince et rectiligne (élimer la fibre interne), la poncer jusqu'à ce qu'elle soit parfaitement lisse, la bourrer de coton, puis lui donner vie grâce à trois gouttes du propre sang de la sorcière, absorbées par le coton.

Certaines traditions recommandent que la baguette porte une inscription en forme de pentagramme ( une étoile à 5 branches) ainsi que le nom rituel de la sorcière - nom qui lui est donné le jour de son initiation. Il est essentiel qu'elle soit bénie au nom de la Déesse Mère, et consacrée en tant qu'instrument de la volonté de la sorcière.

Plus forte est la volonté de la sorcière, plus invincible sera sa baguette.

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L'Athame (ou Athalme)

Une dague à double tranchant et manche noir, dotée d'une lame magnétisée. Symbolisant le pouvoir de la sorcière, elle est utilisée lors de nombreux rituel. Il s'agit manifestement d'un symboles phallique.

L'acte consistant à plonger l'Athame dans le calice représente l'union des principes masculin et féminin.


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La bolline (ou Biolline)

Un couteau à manche blanc, servant à façonner d'autres objets ou outils magiques, à graver des lettres ou des symboles sur le bois ou la cire. La bolline ou Athame ne doivent être utilisés que pendant les rituels, jamais pour couper le fromage ou la viande.


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La corde

La corde magique que la sorcière porte autour de la taille et manie lors de divers rituels pour effectuer des nœuds symboliques.
Elle est rouge, longue de neuf pieds, tressée.
Les fibres naturelles, comme le coton, la soie ou la laine, sont préférables.


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Le chaudron

Un chaudron ou une marmite en fer, servant à préparer le festin du sabbat, les brouets magiques et le potions. Parfois, le feu est allumé à l'intérieur du chaudron même.

Le chaudron est un élément essentiel de la tradition des sorcières, en un sens il est donc surprenant que certains membres très puissants de la corporation des sorcières se servent de casseroles ordinaires - consacrées naturellement...


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Le calice

Récipient destiné au vin ou à l'eau du sacrifice. Selon certaines traditions de sorcellerie, le mariage sacré (l'union sexuelle entre le dieu incarné et l'adoratrice) est invoqué symboliquement en plongeant l'Athame dans le calice.
Le mariage sacré réalisé littéralement est probablement plus amusent.


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Le balai de la sorcière

Pour  rejoindre par la voie des airs la Sabbat des sorcières, ou nettoyer la maison.

Fait de brindilles d'aubépine, de noisetier, de sorbier, de saule, de genêt, de bouleau ou de prunellier, il rappelle ainsi l'antique culte de l'arbre. La plus part des bois sacrés recommandés pour les outils de la sorcière figurent également dans les poèmes des ménestrels gallois, relatifs à la légende de la Bataille des Arbres.
Chez le bohémien d'Europe et le paysan noir américain, l'expression populaire «enfourcher le balai» pour désigner le mariage dérive probablement du  lien existant entre le balai et la fertilité.

Mais il peut aussi par un saut de l'imagination de poussiéreux balai domestique, symbole de la ménagère et du labeur quotidien, devenir celui du vol dans les airs et de la fantaisie. Il faut savoir aussi que les sorcières plaçaient d'ordinaire des balais bien prosaïque dans leur lit, afin de tromper leur mari crédule, chaque fois qu'elles s'envolaient pour le Sabbat. Il existe donc dans les balais toute une gamme de symbole contradictoires : corvées et labeur, fertilité et mariage, ainsi que leur opposé - l'absolue liberté de voler.


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Le colier de sorcière

Divers grimoires, ou livre d'incantations de sorcières mentionnent des colliers doués de propriétés magiques. Certains sont assez simples, fait de coquillages marins de glands, de graines ou de bois

D'autres sont en perles de verre bleues (comme ceux portés dans le Moyen-Orient pour protéger contre le Mauvais Oeil), tandis que d'autres encore contiennent des croissants de lune, symboles de Diane, déesse le pllus fréquemment associée au culte des sorcières par nombre d'auteurs.

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Le Livre des ombres

Il s'agit du livre dans lequel la sorcière consigne tout ce qu'elle a appris en matière de sorcellerie. Charmes, incantation, rituels et recettes s'y côtoient. Il est préférable que la sorcière fabrique elle-même se livre (ainsi que tous les instruments dont elle a besoin). 

Pour la couverture, elle peut utiliser du cuir ou du tissu, et pour les pages, du papier fabriqué manuellement ou du parchemin. La tradition veut que ce livre soit détruit le jour de la mort de la sorcière. C'est une des raisons pour lesquelles il est si difficile d'apprendre les «faits» de la sorcellerie dans les livres.

La sorcellerie est essentiellement de tradition orale. La nécessité absolue du secret durant l'époque des bûchers, ou de la chasse aux sorcières, le fait regrettable que les fondamentalistes chrétiens persistent à confondre sorcières et païens avec les sectateurs de Satan ou du Diable, la nature non prosélyte de la sorcellerie - tout ces faits tendent à entourer de mystère et (souvent) de malentendus les traditions des sorcières...


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Le Sac à malices (ou Sacs contenant des charmes)

Il appartiennent d'avantage au vaudou qu'à la tradition de la sorcellerie européenne, mais de nombreuses sorcières contemporaines les utilisent.
Il s'agit de petite pochette fermées par un cordon (en flanelle rouge ou en cuir), portées autour du cou ou de la taille de la magicienne, quand ils ne sont pas suspendus à un arbre appartenant à un individu dont on veut altérer le destin - pour son malheur, généralement.

La préparation de charmes maléfiques inclut parfois la «pose d'un piège» : on enfouit alors le sac en un lieu fréquenté par la victime. Ce type de sac contient 1, 2, 5, 7, 9 ou 13 objets, par exemple des pierres précieuses, des herbes,

du souffre réduit en poudre, des clous de cercueil, des épingles, des aiguilles, de la poussière provenant d'un cimetière, des pattes de lapin, des aimants naturels, des scarabées, des fers à cheval, des rognures d'ongle, des photographies, des mèches de cheveux, des dès et des imitations de pièces de monnaie. Les sorciers vaudous vont jusqu'à utiliser des médaillons de saints, mais les authentiques néo-païens préfèrent éviter toute référence spécifiquement chrétienne.
S'ordinaire, les charmes placés dans la pochette sont oints d'huiles censées assurer l'amour, l'attirance sexuelle ou le pouvoir.
D'autres sacs à malice contiennent des pierres précieuses censées posséder certaines propriétés protectrices ou destructrices : le marbre repousserait le Mauvais Oeil; le Jaspe sanguin permettrait de gagner les procès; l'onyx assurerait la félicité conjugale. Les herbes aussi, portées en amulettes, ont certaines propriétés, qui diffèrent fréquemment de leurs propriétés médicinales ou toxique. Les clous de girofle portés autour du cou sont censés faciliter l'amitié, la lavande garantir la puissance sexuelle, le magnolia procurer la félicité conjugale.

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